Kon'ichiwa. Ce matin reveil pluvieux comme la météo l'annonçait, donc nous nous sommes prévu des activités en conséquence. Nous sortons donc avec nos parapluies mais la pluie s'arrête dès que nous sortons, et nos parapluies ne nous seront d'aucune utilité aujourd'hui!Nous passons encore une fois à notre boulangerie pour déjeuner. Marion reste sur une valeur sûre, le pain au chocolat. Julien de son côté tente une brioche verte. C'est en fait une brioche au thé vert sucrée fourrée à la patate douce. Pas mauvais!Direction, le château Nijo, ancienne demeure du Shogun. La visite est très très intéressante, nous apprenons énormément de choses sur l'histoire du Japon et le fonctionnement de ces anciennes institutions. Le château en lui même est surprenant. Des fortifications imposante, un bâtiment joli mais extrêmement simple, rien à voir avec les châteaux occidentaux de la même époque! L'écurie de Versaille doit être plus confortable! Il s'agit d'un bâtiment en bois avec 32 pieces en enfilades. Aucun meuble, des dorures et peintures mais peu de fastes. Les jardins sont eux aussi sympathiques, mais souffrent énormément de la comparaisons avec ceux que nous avons vu précédemment.Suite à cela, nous allons à Nishiki, longue rue étroite et couverte hébergeant un immense marché alimentaire où sont regroupés tous les éléments etonnants pour nous français en matière de nourriture: concombre au sakhe, herbes speciales, cervelles, poissons séchés, patisseries locales etranges, têtes de poissons mais aussi énormément de légumes, des marrons chauds, stands de sakhe, bcp de couleurs et de curiosités, ca vaut le coup!Nous mangeons dans un restaurant italien et allons faire les boutiques de deux galeries. Deux nouvelles rues couvertes abritant des centaines de boutiques. L'occasion de voir l'effervescence d'une ville japonaise un samedi après midi! Le long de ces rues se situent aussi des temples, il est saisissant de voir la différence d'ambiance entre les deux lieux! Ce japon est schizophrène, mais l'assume et on se régale de le voir! Nous continuons de flaner dans le quartier jusqu'à ce que nos jambes, sciées, nous demandent de rentrer chez nous. Ces journées en ville sont épuisantes mais on en prend plein les yeux!