10h de vol au programme. L’avion décollant à minuit, nous dormions tous les deux à 00h30 et avons quand même dormi au moins 6h. Nous arrivons à Rarotonga, ile principale de l’archipel nommé Iles Cook. En descendant, le stewart nous souhaite la bienvenue au paradis, on attend de voir:) Nous descendons sur le tarmac et faisons une heure de queue pour rentrer officiellement sur l’ile. La chaleur est présente, l’humidité aussi, il n’est que 7h du matin ! (3h de moins que L.A, 12h de moins qu’en France). Nous attendons le bus local sous cette chaleur pendant pratiquement une heure. En montant dedans, on a de suite compris où nous avons atterri ! Un gros maori super sympa nous accueille, pas pressé du tout, une femme très sympa nous parle tout le trajet, les paysages sont dignes de cartes postales. On dirait l’île de King Kong !. A notre gauche, des plages de sable fin, blanc, une eau bleu turquoise, des cocotiers. A notre droite, une végétation luxuriante, des montagnes, une jungle épaisse. La plupart des habitants circulent en scooter sans casque, vitesse max autorisée sur l’île : 50km/h. Des chiens et des poules se baladent un peu partout, ils ont tous un propriétaire mais sont en totale liberté.Nous arrivons à notre hébergement : Ariana bungalow. Un ensemble de bungalows ou studios au pied de la montagne. Nous sommes seuls aujourd’hui, l’endroit est magnifique, vert, des poules qui se baladent, piscine… Nous décidons d’aller immédiatement louer un scooter, car le bus coute 5 NZD par trajet. Scooter loué, nous faisons nos courses et revenons manger. Nous sommes tous les deux d’accord, on est au paradis : des plages sublimes, des gens très très accueillants, nous sommes au bout du monde, le rêve. L’après midi, nous prenons le scooter (Charlies) et partons nous trouver un petit coin de plage pour se baigner. Pas besoin d’aller très loin, nous nous installons, contemplons l’océan, nous complimentons d’avoir trouver cet endroit et cette destination de rêve et hop, à l’eau ! L’eau est très très bonne, très claire, les poissons nagent autours de nous, c’est sublime ! Marion n’est pas rassurée quant à elle avec tous ces poissons autours. Julien a vu quelque chose dépasser de l’eau un peu plus loin, ce qui acheva la témérité de Marion. Baignade terminée, nous rentrons vers la plage, en nageant pour éviter de nous faire mal au pied sur les rochers au fond de l’eau. Marion, toujours autant rassurée, essaya de s’accrocher à Julien pendant qu’il nageait. Mauvaise idée, elle lui a coupé le pied sur un rocher… Et ca saignait énormément ! Nous avons dû du coup écourter notre sortie à la plage pour désinfecter la plaie et la protéger. Pour le trajet, un sopalin calé dans la tong fait office de pansement. Arrivé au bungalow, impossible d’arrêter le saignement. On désinfecte, fait un pansement avec des compresses et on repart faire le tour de l’ile. Nous nous faisons arrêter en chemin par la police locale, très très sympathique, qui a essayé de nous parler Francais et nous a demander de mettre nos casque à l’avenir. Il faut dire que ce n’est pas obligatoire ici, que personne ne le porte et que la vitesse maximum autorisée sur l’ile est de 40km/h ! Mais depuis peu, cela est obligatoire pour les touristes. Nous nous arrêtons au bord de terrain de rugby, lui même au bord de l’océan, magnifique ! Nous changeons le pansement de Julien car il n’absorbe plus le sang et partons boire un verre. Enfin, Julien n’a pas réussi à se décider du coup nous avons fait le tour de l’ile en scooter sans le vouloir pour finalement nous arrêter à un bar, au bord du lagon, encore un petit coin paradisiaque. Nous rentrons chez nous, essayons toutes les techniques possibles (vu que nous ne connaissons pas la bonne) pour stopper le saignement du pied de Julien : presser sur la coupure, ne pas presser, air libre, pansement, immobilisation… Finalement, la technique pied devant le ventilateur fût la bonne ! Nous pouvons donc dormir tranquillement, sous une pluie tropicale en esperant que le soleil nous revienne le lendemain !